En ces moments fort empreints de douleur et d’émotion, je voudrais, au nom de la Raddho, faire un bref témoignage sur notre regretté camarade, ami et frère, Dieudonné Pandaré.
Membre fondateur de la Raddho, Pandaré, comme on l’appelait, n’a jamais failli dans son engagement pour le respect des droits humains au Sénégal, dans son pays d’origine le Burkina Faso et en Afrique. Il a été de tous les combats menés par l’organisation dans ses moments les plus difficiles.
Même sa maladie, qui a fini par nous le ravir, n’a jamais émoussé, le moins du monde, sa détermination dans le combat pour l’avènement d’une Afrique démocratique, libre, souveraine où les droits humains seraient une réalité vécue.
Son état de santé fragile ne l’empêchait pas de continuer de venir au siège pour saluer les amis, s’enquérir de la situation de l’organisation, discuter des questions de l’heure, prodiguer des conseils, donner des orientations…
Il apportait également enthousiasme, joie et bonne humeur.
En effet, dès qu’il arrivait, tout le monde savait que Pandaré est là : il vous saluait avec une vigueur et une force qui vous secouaient et dont on se demandait où est-ce qu’il allait les chercher.
Pandaré n’aimait pas la tristesse, il était toujours joyeux et positif même dans la souffrance.
Il savait cultiver la bonne humeur, la camaraderie, l’amitié. Le militantisme chevillé au corps, l’homme était sincère, franc, naturel, généreux, désintéressé : il ne transigeait pas avec les principes et vivait les valeurs des droits humains.
En ce sens, il fut un exemple pour tous les militants et toutes les militantes que nous sommes. Nous continuerons à nous inspirer de son abnégation et de sa vie militante.
Je voudrais terminer en présentant nos condoléances à la famille de Pandaré, aux militants et militantes des droits humains au Sénégal, au Burkina et en Afrique.
Merci cher Pandaré, repose en paix. Adieu.
Le Secrétariat Général
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